Qu’est-ce que la pensée positive ?
Qu’est-ce que la pensée positive ?
D’abord, la vie n’exige aucun combat de notre part si ce n’est celui de se maintenir en état de vigilance, ce que seule une connaissance de soi bien fondée peut permettre. Or, cette connaissance passe par l’usage à bon escient de l’outil formidable qu’est la pensée.
Enfin, fortement ancrée à des principes scientifiques, la Pensée Positive libère l’être humain des contraintes psychologiques liées à la gestion du temps. En effet, par la visualisation, la Pensée Positive fait appel aux mécanismes de projection de la pensée dans un futur unique déjà accompli d’avance, qui abolit la notion d’erreur passée et de stress présent en éliminant la multiplicité des choix néfastes. La Pensée se chargeant du futur, c’est toute la vie unifiée dans un seul instant idéal qui s’équilibre et contribue à équilibrer l’environnement autour de la personne de façon holographique, et qui, inévitablement, met en marche la loi de l’attraction.
La Pensée Positive est-elle universelle ?
Tout vient d’en haut. Autrement dit, de la tête.
Il semblerait étrange à première vue, qu’aujourd’hui que tout devient informatisé et automatisé, l’homme dans la société se trouve confronté à de plus en plus de pannes dites « techniques » , soi-disant imprévisibles, comme les pannes de signalisation et autres de plus en plus fréquentes sur les parcours des trains du métro parisien, et qu’il y ait de plus en plus de retards sur les grandes lignes ferroviaires, voire aériennes, ce qui était impensable auparavant vu le coût des billets.
La première réaction est de s’impatienter et de se braquer contre toute idée de progrès, de se figer en défenseur fanatique de la tradition. Souvenez-vous de la chanson touchante du film… : «Tradition » . La tradition peut-elle empêcher le mariage des différences ?
En fait le progrès ne signifie qu’une chose : c’est qu’on étend ses ailes de plus en plus loin à un domaine de plus en plus large ; qu’on investit un territoire de plus en plus grand. En informatisant la planète, nous entrons dans le royaume de l’invisible, du virtuel ; nous envahissons l’Univers comme jadis nous envahissions les mers et les terres. Mais le jour de la colonisation réussie viendra-il ? Je ne parle pas de coloniser la Lune ou d’autres systèmes solaires, ce serait encore agir en « terrestriens » : je parle de coloniser les ondes qui nous rapprochent instantanément de nos buts les plus incroyables.
Les lois universelles sont différentes non parce qu’elles sont autres, mais parce qu’elles opèrent différemment. Je nous renvoie au slogan favori des méthodes de mémorisation et de développement personnel (J. Silva, A. Robbins, T. Buzan) :
« Un génie n’est pas celui qui a un meilleur cerveau, mais celui qui utilise son cerveau différemment, mieux que les autres : celui qui utilise proportionnellement plus de matière grise »…
… autrement dit, fait plus de connexions cérébrales au micromètre carré, établit plus d’associations, scelle plus de mariages.
On peut prendre possession du monde entier rien qu’en prenant complètement possession de ses moyens mentaux. Einstein est celui qui a dit que l’imagination est plus importante que l’intelligence.
L’évolution c’est le fait que notre cerveau, en tant que boîte de commande à manettes et fusibles, suive et s’adapte biophysiquement au fur et à mesure de l’expansion de notre conscience. Ce n’est pas l’inverse : ce n’est pas l’évolution qui nous fait évoluer !
La conscience est comme un éclair d’arc et l’évolution est une soudure, une synapse. Ce n’est pas un hasard si l’ancêtre des métiers artisanaux est le forgeron (Tubal-Caïn, Gen.4 :22) et que l’âge évolutif de la planète se compte en âges de métaux.
Ainsi, en développant nos technologies, nous mobilisons des forces que ni la machine, ni la planète, ni notre cerveau-engin ne sont capables de complètement asservir, telle l’énergie atomique. Naguère c’était le feu, et pourtant nous en mourons toujours même si nous en consommons les effets.
En ce qui concerne notre vie de tous les jours et surtout nos facultés d’apprentissage et d’adaptation—puisque c’est de cela qu’il est question—ciblées sur le succès—puisque c’est en fonction de lui, du succès de toute la race humaine, que nous subsisterons—je dirais donc avec le metteur en scène du film excellent The Kid, John Turteltaub :
“Que puis-je faire pour moi pour me rendre meilleur afin que je puisse faire en sorte que monde soit un meilleur endroit pour vivre ? Je vais être plus heureux sans jamais blâmer qui que ce soit d’autre, mais en regardant en moi-même pour voir ce que je peux faire pour faire de moi une personne plus heureuse. ”
Il vaut mieux, en effet, commencer par soi-même, car tout ce qui se fera dans l’univers—et qui donc a déjà été fait, puisque nous en avons été pris—et dans le monde des humains a fortiori, doit y passer. Même si je ne suis pas une plaque tectonique de la planète, je suis une plaque tournante (c’est le cas de le dire !).
Chaque cerveau est une station contrôle, et si elle nous ‘apparaît’ localisée, c’est-à-dire visible, c’est à des fins pratiques (je n’irai pas jusqu’à dire politiques mais c’est à voir), car la conscience du Tout ne peut commencer qu’en un point unique situé « quelque part » , de ralliement de toutes les consciences intermédiaires, vivantes et minérales ; organiques et inorganiques puisque la vie procède du moins vivant au plus vivant, et que quoique ce soit que je dise exister, si j’y pense, se manifeste à moi par un échange de pensée, ce que Descartes ne pouvait pas encore concevoir tout à fait.
Or le plus vivant, c’est ce qu’il y a de meilleur. Mon succès, mon bonheur et le succès de la planète dépendent de la qualité de ma petite vie car, grâce au cerveau et à la pensée, cette vie peut devenir conscience de Toute vie et grandir aux dimensions extrêmes de l’Univers.
Ce n’est donc qu’en perfectionnant la conscience de soi qu’on peut espérer accéder à plus grand que soi, et éventuellement, à toute chose ici et ailleurs.
Ce texte est extrait de ce site : École du cerveau