La philosophie du Bouddhisme, thérapie de l’âme
Le Bouddhisme, depuis l’époque de Gautama, son fondateur, a connu plusieurs évolutions qui ont débouché sur plusieurs écoles ».
Aussi y a-t-il aujourd’hui d’énormes différences entre :
- l’Hinayana (petit véhicule) qui respecte au plus près la voie monastique,
- le Mahayana (grand véhicule) plus populaire,
- le Vajrayana (voie du Diamant) qui est le Bouddhisme tibétain,
- le Tchan qui est le Bouddhisme chinois,
- le Zen qui est l’adaptation japonaise du Tchan, etc
A travers toutes ces formules, le Bouddhisme reste néanmoins ce que l’on a voulu appeler une « philosophie athée ». Cela dit, c’est tout de même une philosophie avec des temples, des prêtres, des moines et diverses déités.
La base du Bouddhisme réside dans le constat de l’impermanence des formes et de la souffrance qui en résulte. Le remède qu’il prône consiste à découvrir l’illusion du monde, par la méditation. Mais si l’on parle de remède, c’est qu’il y a maladie. Et la maladie, en l’occurrence, c’est l’ego, avec sa jalousie, son attachement, son anxiété, sa tristesse, son désespoir, son avidité et toutes ses émotions négatives.
Contre ces poisons de l’âme, le Bouddhisme, en véritable thérapie spirituelle, prescrit d’entraîner l’esprit à fonctionner positivement. Bien sûr, cette philosophie pratique ne se borne pas à ne se préoccuper que de soi-même. Tout Bouddhiste doit également cultiver la compassion et, en tout cas, s’engager à éviter de faire volontairement du mal aux autres êtres.
Cela étant, le plus grand de tous les remèdes prescrits par le Bouddhisme reste le « Nirvana », terme signifiant « extinction de l’ego » et, par extension, libération de la roue des réincarnations. Beaucoup plus radical que n’importe quel système de méditation, ce remède ultime est riche d’une extraordinaire promesse : un jour ou l’autre nous serons tous des Bouddhas.
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