Partie 2 : Nourrir un bon état d’esprit
Cet article est la suite de Nourrir un bon état d’esprit Partie 1.
Qu’est-ce qui vous semble juste ?
Voici l’exemple de Cécile « l’optimiste » et Roseline dit « la négative », qui sont toutes les deux mères et foyer et ont une quarantaine d’années quand elles perdent leurs maris. Ces deux exemples illustrent parfaitement ces attitudes antagonistes.
Roseline est mère au foyer, elle a 40 ans , son mari vient de décéder et son premier réflexe est de revêtir aussitôt le costume de « tragédienne ». Pendant des années, elle n’a eu de cesse de demander autour d’elle soutien, compassion et marques de sympathie. Comme vous pouvez facilement l’imaginer, est arrivé le moment où plus personne ne pouvait supporter cela. Roseline s’est alors intimement convaincue que les femmes veuves faisaient partie d’une catégorie de personnes que l’on fuit et que l’on invite jamais nulle part. Elle a fini par croire dur comme fer qu’elle ne trouverait plus quelqu’un pour refaire sa vie. Vous ne vous étonnerez pas, je pense, qu’effectivement aucun homme ne soit entré dans sa vie.
Comme son mari lui avait laissé quelques économies, elle vécu chichement en se contentant de cette somme, jusqu’au jour où elle a atteint un âge où il est difficile de trouver un emploi. Elle s’est alors décidée à chercher du travail et, faute d’enthousiasme, les rares entretiens d’embauches qu’elle a réussi à décrocher se sont soldés par des échecs. Pour résumer cette histoire, le regard négatif de Roseline, provoqué par le décès d’un être cher, avait créé vide, misère et désespoir.
Cécile inversement, à adopté une attitude optimiste au décès de son mari. Après une période de deuil, elle a compris qu’il lui fallait prendre sa vie en main et tout recommencer à zéro.
Cécile était du genre à ne pas se laisser aller. Elle était convaincue qu’on pouvait tirer parti de toutes les situations. Certes, elle était désespérée par la perte subite de son époux, et elle se trouvait avec la hantise de vivre avec de faibles ressources.
Seulement, elle a décidé un jour, qu’il ne servait à rien de se morfondre, et qu’il lui fallait trouver un emploi. Bien qu’elle n’ait jamais travaillé auparavant, Cécile était persuadée qu’elle avait sa place dans la vie active. D’ailleurs, elle avait été autrefois membre de diverses associations à titre bénévole. Elle en gardait un excellent souvenir. Grâce à cette expérience ancienne qu’elle a su mettre en avant, elle a réussi à trouver un travail à temps partiel dans le milieu associatif.
Quelques temps plupart, elle occupait cette fonction à plein temps et se voyait nommée, deux ans après, responsable de l’organisation des activités. Après cette période « d’apprentissage », elle est restée épanouie comme jamais elle avait pu le faire auparavant.
Bien qu’elle regrette encore aujourd’hui la disparition de son époux, qu’elle aimait, force est pour elle de constater que son veuvage lui a permis de se réaliser. Contrairement à Roseline, Cécile a su garder ses amis fidèles et s’en est fait de nouveaux. Elle faisait toujours preuve d’un enthousiasme communicatif dans tout ce qu’elle entreprenait et surtout elle ne s’était pas abandonnée elle-même. Alors pourquoi l’auraient-ils abandonnée ?
Sa façon de prendre sa revanche sur la vie, l’entourait d’une sorte d’ aura : elle faisait l’admiration de tous. Grâce à sa vision optimiste, Cécile était heureuse et comblée.
Selon vous, qu’elle est la façon de penser qu’il est bénéfique d’avoir ?
Celle de Roseline ou celle de Cécile ?
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