Partie 4 : Nourrir un bon état d’esprit
Voici la suite et la fin de l’article :
Nourrir un bon état d’esprit partie 3
Programme intensif de pensée positive pour débutant
Pour illustrer mon propos et vous faire comprendre concrètement comment les choses vont se dérouler, imaginons une journée tout ce qu’il y a de plus ordinaire :
1 – Au réveil, écoutez une cd ou fichier audio d’autosuggestion pendant 20 minutes. Restez allongé, les yeux fermés, et laissez-vous pénétrer par les messages apaisants et bienfaisants. Vous verrez ! C’est à la fois plus agréable et bien plus utile que de paresser au lit à se demander comment réussir à affronter toutes les corvées de la journée…
2 – Une fois levé, lisez attentivement toutes les citations inscrites sur les bristols dispersés autour de vous au mur, sur votre table de nuit, sur le miroir de votre salle de bains, etc. Vous êtes parfaitement libre de rire en pensant à ce que vous êtes obligé de faire pour vous sentir bien.
3 – Allez prendre votre douche, puis mettez de la musique douce.
4 – En vous habillant, toujours sur fond de musique douce, répétez les affirmations que vous aurez choisies pour la journée. Je vous conseille vivement de le faire devant un miroir. Au moins durant dix minutes, formulez les différentes phrases lentement en articulant bien chaque mot. Une fois habillé, votre petite « voix intérieure » va essayer de commencer son numéro habituel. Restez vigilant : elle s’introduit de façon tellement insidieuse ! Dès que vous l’entendez, ne l’écoutez plus et essayez de remplacer ses propos négatifs par vos affirmations. Ne la laissez surtout pas prendre le dessus ! Clouez-lui le bec ! Je vous garantie qu’avec un peu de pratique, vous n’entendrez plus ce monologue intérieur, ou alors seulement en de rares occasions.
Une petite précision en passant : dans les premiers temps, n’allumez ni la télévision, ni la radio, comme vous en aviez peut-être l’habitude. Écouter les informations matinales, avec leur lot de catastrophes, de conflits et d’affaires en tout genre, est une chose éminemment négative dans votre cas. Écoutez seulement votre voix positive : elle doit devenir la seule nouvelle que vous entendrez avant d’affronter les événements de la journée. Éventuellement, rien ne s’oppose à la lecture de votre quotidien préféré lorsque vous prendrez votre petit déjeuner. Dans ce cas cependant, évitez la page des faits divers, souvent sanglants, ainsi que les rubriques politiques ou économiques, également navrantes la plupart du temps. Attachez-vous plutôt aux pages scientifiques et culturelles, dont le contenu est souvent d’essence plus positive et stimulante. A mon avis, le mieux serait tout de même de vous passer de votre journal et de vous rabattre sur un manuel d’autosuggestion. Lors d’un de mes cours, j’ai tenté l’expérience de demander à mes élèves d’ignorer complètement l’actualité : ni télévision, ni radio, ni journal d’aucune sorte. Ils furent surpris d’en tirer un bénéfice très net. Au lieu de se lamenter avec leurs amis sur la misère du monde, leurs conversations étaient devenues plus animées et plus vivantes.
Quand vous serez devenu un familier de la pensée positive, il vous sera de nouveau permis de relire intégralement votre journal et d’écouter les informations. Vous aurez désormais une meilleure approche des médias. En prenant connaissance de ce que l’on appelle communément une « mauvaise nouvelle », vous ne serez plus consterné ou abattu comme autrefois. Vous aurez un jugement plus pertinent, et peut-être même discernerez-vous quelques solutions à apporter.
5 – Vous avez pris votre petit déjeuner et c’est l’heure d’aller au travail. Si vous prenez votre voiture, c’est une chance. Mais oui, vous avez bien entendu ! Ne vous plaignez plus du temps perdu dans les embouteillages. Faites comme moi, transformez votre auto en « temple à la gloire de la pensée positive ». Personnellement, je suis impatiente de prendre le volant. Dès que j’ai tourné la clé de contact, je branche l’autoradio. J’écoute soit des messages d’autosuggestion, soit de la musique enivrante et stimulante. À vous de faire de même et de choisir dans votre discothèque les musiques qui vous paraissent les plus motivantes, puis d’en faire une compilation afin de les écouter en voiture. Bien sûr, pour d’évidentes raisons de sécurité, ce n’est pas le moment d’écouter de la musique méditative ou relaxante ! Si vous allez au travail à pied ou si vous empruntez les transports en commun, utilisez un baladeur. Ainsi, vous remplacerez les éventuels éléments déstructurants de votre environnement par des pensées bénéfiques.
Comprenez bien que ce temps soi-disant perdu dans les transports vous sera extrêmement profitable. Grâce à lui, vous gagnerez un temps précieux dans votre apprentissage de la pensée positive.
6 – Quand vous arrivez sur votre lieu de travail et pénétrez dans votre bureau, lisez les messages positifs dispersés autour de vous sur des bristols. Là encore, vous pouvez pouffer de rire : cela vous aidera à prendre les choses à la légère !
7 – Ouvrez votre agenda et écrivez vos affirmations du jour. Lisez-les et répétez-les souvent à haute voix. Vous pouvez également écrire ces résolutions sur des post-it que vous collerez un peu partout, afin de les avoir fréquemment sous les yeux : sur votre bureau, dans votre portefeuille, et en tout endroit où vous vous rendez souvent.
8 – À moins d’être vraiment masochiste, vous voudrez garder intacts toute l’énergie et tout le courage accumulés par votre petit rituel matinal. Si la pression devient trop forte autour de vous et dès que le doute commence à s’insinuer dans votre esprit, prenez une nouvelle « dose » d’énergie positive. Répétez alors vos affirmations encore et encore jusqu’à ce que votre détermination et votre optimisme refassent surface. Votre « voix intérieure » va aussi essayer de profiter de ces états momentanés de faiblesse.
N’oubliez pas de la neutraliser en multipliant les affirmations positives, même la nuit.
9. Avant d’aller vous coucher, écoutez une musique relaxante. Laissez-vous envahir par la mélodie et par les messages apaisants. Certains enregistrements vous guident à travers une visualisation. Ils vous révèlent toute l’importance de vos réalisations au cours de la journée tout en vous déculpabilisant de ce que vous n’avez pas eu le temps de faire. C’est formidable de se mettre au lit ainsi rempli d’estime de soi. Laissez-vous gagner par un sommeil paisible pendant que le CD défile. Votre lecteur et votre ampli resteront allumés, c’est vrai. Mais quelle importance ?
Une renaissance
Si vous vous engagez à suivre un tel programme, vous allez connaître une véritable métamorphose. Croyez-moi, la pensée positive vous changera la vie ! Vous aurez de l’énergie à revendre. Vous rirez beaucoup, vous aimerez plus encore, et vous vous ouvrirez aux autres. Vous serez en meilleure santé et heureux d’être en vie. Vous vous demanderez pourquoi vous vous sentiez si angoissé autrefois. Mais vous comprendrez vite pourquoi : c’est parce que vous avez réussi à faire taire cette pernicieuse « voix intérieure » qui vous empoisonnait l’existence.
Un peu de souplesse,
mais une pratique régulière!
Au bout d’un certain temps, et c’est à vous seul de juger quand vous serez prêt, vous pouvez adoucir quelque peu le programme intensif. Donnez-vous cependant au moins un mois avant de prendre une telle décision.
Durant ce premier mois, vous penserez peut-être n’en avoir pas fait assez ou autant que vous l’auriez souhaité. Rien de grave, décidez d’en faire un peu plus demain, mais ne laissez en aucun cas votre « voix intérieure » en profiter pour vous accabler de reproches. J’imagine très bien son discours : « Regarde, tu n’es même pas capable de suivre un programme aussi simple. Tu ne te sentiras jamais bien. Tu es un cas désespéré. » Bâillonnez-la ! Dites plutôt « Je vais tout faire à la perfection ! », affirmation idéale quand votre « voix intérieure » vous souffle que vous êtes un moins que rien.
Je n’insisterai jamais assez sur le fait que la pensée positive nécessite une pratique quotidienne. Je m’exerce depuis des années et, encore aujourd’hui, il ne se passe pas un jour que je ne doive éliminer des pensées négatives. Lorsque je suis moins vigilant, comme cela m’est arrivé parfois, je sais que je vais me sentir moins bien. Fort heureusement, il m’est facile de me remettre à niveau en suivant tout simplement le programme que je vous ai donné. Mais je me demande toujours pourquoi j’ai bien pu mettre un bémol à une pensée qui me procurait un tel bien-être.
Petite précision pour finir
La pensée positive présente toutefois un risque qu’il est important de préciser : il ne faut pas l’utiliser comme une excuse pour refuser la réalité. À un certain stade, on se sent tellement bien qu’il devient tentant de se détourner du réel, de nier l’évidence du mal qui est présent dans la nature et dans la société. Souvenez-vous : la pensée positive, dans sa forme la plus constructive, ne constitue pas un refus de la souffrance et de la misère du monde.
Refuser la réalité est pure sottise. La faim dans le monde est une réalité. Le racisme est une réalité. La pollution qui menace la planète est une réalité. Les droits de l’homme bafoués dans de nombreux pays sont une réalité. Nous devons tous nous sentir concernés ! Personne n’est insensible à la souffrance. Il ne faut pas la nier quand on y est confronté. La pensée positive permet d’envisager l’existence de solutions, même si elles n’apparaissent pas immédiatement avec évidence. Refuser la réalité entraîne l’inaction et une certaine désespérance.
Ce programme est extrait de « cet excellent bon » livre que vous pouvez commander en cliquant sur l’image :