Bonne année 2025 : un voyage vers l’acceptation et la sérénité
Voyageurs du temps présent et expérimentateurs de la vie !
En ce début d’année 2025, je vous adresse mes vœux les plus sincères.
Mais pas seulement des vœux de santé, de bonheur et de réussite, comme le veut la tradition.
Car, si nous prenons un instant pour réfléchir, la vie ne se résume pas aux succès et aux joies.
Elle est aussi jalonnée de tempêtes, de détresses, de pertes, de blessures, de séparations, de maladies, d’incertitudes, de souffrances et de manques.
Dans ce monde où l’on aspire souvent à tout maîtriser, à éliminer toute « douleurs » et à ne vivre que le « meilleur », il est facile de tomber dans l’insatisfaction constante.
Comme le disait le philosophe Marc Aurèle :
« Que la force me soit donnée d’accepter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être, et la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
La vie est un processus d’évolution neutre : elle ne juge pas, elle avance. Elle est à la fois ombre et lumière, victoire et épreuve.
C’est notre regard qui la colore, qui la divise entre bien et mal, succès et échec.
En vérité, la vie nous invite surtout à apprendre, à ressentir, à évoluer.
Alors, pour cette année 2025, je ne vous souhaite pas une année exempte de défis, mais plutôt un esprit capable de rester centré, serein, quelles que soient les circonstances.
Je vous souhaite la capacité de faire confiance au processus, même lorsque les vagues sont hautes.
Que chaque instant, heureux ou difficile, vous ramène à cette vérité essentielle :
« Le bonheur n’est pas un endroit à atteindre, mais une façon d’avancer sur le chemin. »
Comme le disait Épictète :
« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur elles. »
Le monde que nous percevons n’est jamais totalement objectif.
Il est teinté par nos croyances, nos certitudes, nos blessures et nos expériences.
Ce que nous vivons « à l’extérieur » est souvent le reflet de ce que nous portons « à l’intérieur ».
Et bien que cela soit difficile à accepter, ce n’est ni le destin, ni une entité extérieure, ni même le hasard qui dictent totalement notre existence.
C’est d’abord nous. Nous avons, chacun à notre niveau, la capacité d’amorcer un changement.
Mais ! Je suis conscient que d’écrire ça est une chose, et le vivre en est une autre.
Entendre que « tout peut changer si nous changeons notre regard » peut sembler frustrant, presque culpabilisant, face aux réalités difficiles de la vie.
Pourtant, il ne s’agit pas d’un coup de baguette magique, mais d’un chemin.
Un chemin qui demande du courage, de la patience et parfois beaucoup d’efforts pour troquer nos anciennes « lunettes » — celles qui déforment la réalité avec le prisme de nos peurs et de nos traumas — contre une nouvelle vision, plus claire et apaisée.
Il y a souvent en nous ce besoin inconscient de tout contrôler : les événements, les relations, le travail, et même la manière dont la vie devrait se dérouler.
Mais ce besoin de contrôle est souvent une lutte perdue d’avance, comme le pot de terre contre le pot de fer.
Plus on s’accroche à l’idée que tout doit se dérouler “comme prévu”, plus la vie nous confronte à l’inattendu.
Freud disait : « Ce à quoi tu résistes persiste. »
À force de vouloir maîtriser ce qui échappe à notre emprise, nous finissons par renforcer ce contre quoi nous luttons.
Et bien souvent, les épreuves que nous vivons sont proportionnelles à l’énergie que nous mettons à refuser ce qui est.
La clé n’est pas de chercher à dominer la vie, mais d’apprendre à l’accepter telle qu’elle est, avec ses flux et ses reflux.
Car c’est dans l’acceptation, et non dans la résistance, que nous trouvons la sérénité et la force véritable.
Alors pour cette année 2025, je vous souhaite de trouver ce qui vous aide à avancer, pas à pas. Je vous souhaite la capacité d’accueillir ce qui est, sans perdre l’espoir de ce qui peut être.
Comme le disait Gandhi : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans le monde. »
N’oublions pas : il ne s’agit pas de changer le monde entier en un jour, mais simplement de poser une pierre après l’autre pour bâtir une vie en harmonie avec nous-mêmes.
Sans quoi, chacun peut appliquer la méthode des 4P : les Plus Petits Pas Possibles.
Cela consiste à avancer par de petites actions simples et réalisables, sans chercher à tout changer d’un coup.
L’idée est de poser un premier pas, même minuscule, qui brise l’inertie et enclenche le mouvement.
Ces petits gestes répétés créent progressivement des transformations durables, sans pression ni découragement.
Je vous souhaite une belle traversée, riche de sens, de résilience et de présence à vous-même.
Et pour finir, méditez sur cette image.
Comme on dit, « une image vaut mille mots. »
Parfois, une simple scène, un instant figé, peut transmettre une vérité profonde que les mots peinent à exprimer.
Elle peut éveiller en nous une émotion, une réflexion, ou simplement un moment de silence intérieur.
Laissez cette image parler à votre cœur et révéler, sans bruit, ce qu’elle a à vous offrir.
Avec toute ma bienveillance,
Fabrice